L’équipe oriente ses travaux autour de deux questions principales :
1- Quels sont les facteurs environnementaux (biotiques et abiotiques) qui contrôlent la diversité des cyanobactéries et des métabolites qu’elles produisent dans les écosystèmes aquatiques continentaux (causes) ?
2- Quels sont les effets des cyanobactéries sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques (conséquences) ?
Pour répondre à ces questions, l’équipe s’appuie sur des approches issues de l’écotoxicologie, de l’écologie microbienne, de l’écologie chimique.
Ces questions se déclinent en objectifs plus spécifiques :
- Revisiter la diversité microbienne et chimique des écosystèmes aquatiques, et en particulier des cyanobactéries et des microalgues afin de comprendre les liens entre diversité taxonomique et fonctionnement de ces écosystèmes. Les questions sont abordées à différents niveaux d’interactions (boucle microbienne, interactions micro- macro-organismes) et d’échelles (temps, espace). en s’appuyant sur des expérimentations en conditions contrôlées (micro- et mésocosmes) et sur des méthodes OMICs et NGS (axe 1)
- Intégrer les connaissances obtenues à différentes échelles par des approches de modélisation qui permettent une meilleure compréhension des interactions entre cyanobactéries et autres organismes, dans un contexte environnemental, allant jusqu’à la construction de scenarios de prédiction (axe 2)
- Etudier les mécanismes qui contribuent à l’adaptation et l’acclimatation des cyanobactéries aux stress environnementaux. Cet objectif s’appuie sur les collections du MNHN (cyanobactéries & microalgues) dont les souches proviennent d’environnements variés (axe 3)
- Comprendre les réponses des organismes et des communautés soumis aux multi-contaminations des écosystèmes aquatiques et dans ce contexte, identifier des signatures de stress spécifiques aux cyanobactéries et à leurs toxines (axe 3)
- Intégrer les connaissances scientifiques sur les proliférations de cyanobactéries aux processus de prise de décision par le transfert de connaissances aux parties prenantes, et par le développement d’interfaces entre sciences environnementales et sociales (axe 4)
Les membres de l’équipe CCE couvrent des domaines complémentaires et l’équipe a progressivement développé un réseau étendu de collaborations nationales et internationales aux compétences complémentaires de celles de l’équipe.