Louise LE MEILLOUR

thèse en codirection entre UMR 7245 Molécules de Communication et Adaptation Moléculaire (équipe MDCEM) et UMR 7209 Archéozoologie, Archéobotanique : Sociétés, Pratiques et Environnements (équipe SAPAA Sociétés, Animaux et Plantes en Asie et en Afrique)

Activités de recherche

Mon travail de doctorat est principalement de développer la protéomique appliquée à des matériaux archéologiques. Je m’intéresse à l’introduction et la diffusion du petit bétail (chèvres et/ou mouton) sur le continent africain. L’état souvent fragmentaire et dégradé des restes archéologiques ne permet souvent pas leur identification au delà du genre ou de la sous-famille. Grâce à des techniques d’analyses moléculaires (protéomique et génétique), nous nous efforçons d’identifier ces restes osseux et dentaires jusqu’à l’espèce. Le matériel que j’étudie provient de sites clés répartis sur toute l’Afrique et, une fois identifiés à l’espèce, ils sont systématiquement datés par la méthode du radiocarbone. Ce doctorat devrait permettre de réaliser une carte chronologique de la diffusion des caprinés sur le continent, tout en permettant la mise en évidence d’une espèce préférentielle. Fondamentalement, ce travail permettra de mettre en lumière l’intérêt de techniques biochimiques pour l’étude des premières sociétés pastorales africaines et de mieux comprendre quel type d’informations elles nous permettent de recueillir.

Mémoire de Master et Communications :

• Le Meillour L. 2017. Beware the Antelopes. Apports de la paléoprotéomique à l’étude des stratégies de subsistance en Afrique australe au Later Stone Age. Mémoire de Master 2 de la spécialité « Quaternaire et Préhistoire » du Master « Evolution, Patrimoine Naturel et Sociétés » du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, Juin 2017.
• Le Meillour L. et al. 2017. Tracing the introduction of domestic small bovids in Austral Africa using Palaeoproteomics. Poster présenté au SMMAP, Marne-la-Vallée, Octobre 2017.
• Le Meillour L. et al. 2017. Recovering bone proteins in arid environments using Palaeoproteomics. Communication orale au 8th Bone Diagenesis Meeting, Oxford, 12-16 septembre 2017.
• Pleurdeau D. & Le Meillour L. 2017. Dynamique des populations à l’Holocène en Namibie. Séminaire de l’Unité de Glycobiologie Structurale et Fonctionnelle (UGSF), UMR 8576 CNRS/Université Lille 1, Villeneuve d’Ascq, 31 mars 2017.
• Le Meillour L. et al. 2017. Proteomics for archaeology: identification of small bovid dental remains from Leopard Cave, Namibia. Poster présenté dans la session « Methods in natural sciences » du 4th Young Natural History scientists Meeting, Paris, Février 2017.
• Le Meillour L. et al. 2017. Tracing the introduction of domestic animals in Austral Africa using paleoproteomics. Communication orale dans la session « Humanities » du 4th Young Natural History scientists Meeting, Paris, Février 2017.
• Le Meillour L. et al. 2016. Palaeoproteomics for archaeology : identification of small bovids dental remains from Leopard Cave, Namibia. Présentation aux rencontres du Club Jeunes des 33e Journées Françaises de la société de Spectrométrie de Masse, Bordeaux, Septembre 2016.
• Le Meillour L. et al. 2016. Palaeoproteomics for archaeology : identification of small bovids dental remains from Leopard Cave, Namibia. Poster présenté aux 33e JFSM, Bordeaux, Septembre 2016.
• Le Meillour L. 2016. Paléoprotéomique appliquée à l’archéologie : identification des restes dentaires de petits bovidés du site de Leopard Cave, Namibie. Mémoire de Master 1 de la spécialité « Quaternaire et Préhistoire » du Master « Evolution, Patrimoine Naturel et Sociétés » du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, Juin 2016.